DB HENRI III. [i583]                        ai)©,
Ctl Reine sa mere, qui le supplia pour l'amour d'elle et du mb duc de Lorraine de lui donner la vie, [ sur la grande m offense par lui commise, laquelle, encore qu'elle ne peut être reparée que par punition de la vie, commé it lui remontra en peu de paroles le garde des sceaux de > Chiverny, néanmoins] la lui donna, en lui enjoignant tit de se lever, et demeurer auprès du duc de Lorraine i, jusqu'à ce qu'il eût satisfait à ce qui lui seroit déclaré
-    touchant ce livre par le president Là Guesle et ses
-    avocats, et procureur géneral. Ce beau livre fut im-f primé in-fol. à Paris en i58o, avec privilege du Roy,
signé Nicolas, contre la majesté duquel toutefois il y avoit des traits injurieux et scandaleux, et principale­ment au feuillet 369,tome 5, où il parle ainsi : Et ab hinc Henricus apud suas male aliquanlulum auditif mo x enim Rhemis inunctus a Ludovico Guisio cardi­nale (quod Ludovicus nepos, loci archiapiscopus, cui jus inungendi Regem competit, sacris nomium initia­nts esset), Lutetiamque prqfectus, jeun à publico rerum statu, ut videbatur, alienior, domestica; pri-vatœquecurœindulgerecœpit, nutqrecerioqimduçis persuasuy quas singula generosum regem emofàunt et dejiciunt.
[Au reste, le plus inepte et le plus impertinent livre, et le plus mauvais avocat de la maison de Lor­raine et de la Ligue, qui ait été de ce temps. ]
Le 5 de may, par un orage mélé de foudre et de tremblement de terre épou ven table, le comble de la grande eglise de Saint Julien du Mans fut consommé d'une conflagration merveilleuse.
En ce tems, le Roy, comme pénitent réformé, remit au clergé de France les deux décimes extraordinaires